embarcadère expo galland

Publié le par Jacques galland

P1080955.JPGP1080955103_8188.JPG Depuis le mercredi 16 juin, jour du vernissage, l'Embarcadère expose plus d'une soixantaine de mes toiles les plus récentes (sauf 4 a 5 exceptions plus ou moins anciennes...).

 

Le lieu est magnifique, hauteur et surface,lumières... Le paysage des bords de Saone s'encadre dans des baies immenses qui donnent l'impression d'être à bord pour un voyage immobile. le lieu exhalte les oeuvres.

 

Pour ceux qui connaissent mon travail, des innovations : dans la présentation et dans le contenu: mes abstractions cèdent plus souvent devant la force de la représentation.Une tension qui m'était propre depuis que je peins, sinon  depuis l'enfance quand j'interprétai les formes mouvantes des cumulus, et les veines du bois au plafond de ma chambre.

Au fond, une toile abstraite pour moi c'est un aperçu entre deux représentations identifiées. En glissant sur le visible d'un objet à l'autre, notre regard crée des ensembles et des intermédiaires

 

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C
<br /> Bonjour,<br /> J'ai deux tableaux de toi que je t'avais acheté en 1992 à Toulon.<br /> Ils sont dans mon entrée. Très orientés Haute Loire et de couleur sombre. Je les aime avec tous leurs tourments . je suis contente que tu es du succès.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> peinture figurative. ou non!.. toute une partie de l'histoire de la peinture;;; depuis les shamans hallucinés projetant leurs lumières et leurs ombres sur les parois internes de la terre<br /> caverneuse, jusqu'aux"Pompiers" fin de siècle cherchant l'illusion photographique, les peintres ont poursuivi leur quête de la vérité dans la ressemblance(ou dans la fidélité à leurs éprouvés<br /> extatiques.Le modèle prenait la pose et le peintre confinait le visible au contenus du cadre<br /> A ce petit jeu du leurre la photo a semblé l'emporter . Elle a longtemps contribuer à figer le modèle à travers l'objectif du photographe comme à travers l'oeil unique du peintre, celui des deux<br /> qui reste ouvert pour calculer les proportions<br /> <br /> Avec la photo numérique l'image foisonne,se multiplie comme la petite monnaie et substitue à l'art empesé de l'image le goût de l'instantané brut etdu cadrage au jugé, Ce qui émerge de ce nouveau<br /> bouleversement c'est une autre idée force .La vérité n'est pas dans une ressemblance ni dans la fidélité à des ressentis personnels subjectifs, à des projections originales sur une surface<br /> électrisée et sensible (on sait aujourd'hui que les foetus voient la lumière à travers l'écran tans-lucide des enveloppes charnelles qui les contiennent.)<br /> <br /> Aujourd'hui le numérique à son tour chamboule tout. Il met l'accent non sur l'effet de ressemblance mais sur un effet immédiat d'inscription dans le concret visible.Il nous entraîne loin des codes<br /> convenus de la peinture et de la photo de studio ou de genre, il nous permet d'atteindre le saint des saints de l'invisible sans hésiter sur le seuil de la vraisemblance, et la séduction de la<br /> matière<br /> <br /> Tandis que les plasticiens s'âbiment dans la contemplation du neuf, de la trouvaille et de l'intelligence du mode d'emploi des oeuvres.La peinture et la photo ne sont plus dépendantes du moment<br /> fugace ou se disposent tous les paramètres du beau", elles aspirent à pénétrer le réel sans idées préalables dans une attitude qui doit plus à l'expérimentation qu'à la fidélité à des codes. Ainsi<br /> mes photos "piégées par mon optique", vont chercher du côte méconnaissable de l'objet tandisque mes peintures se libèrent du dilemme figuration ou abstraction en acceptant d'être dans le mouvement<br /> perpétuel qui anime nos représentations.Au peintre de choisir entre le moment de grâce dont la lumière nimbe l'oeuvre et la ruine qui menace avec la touche de trop.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> peinture figurative. ou non!.. toute une partie de l'histoire de la peinture;;; depuis les shamans hallucinés projetant leurs lumières et leurs ombres sur les parois internes de la terre<br /> caverneuse, jusqu'aux"Pompiers" fin de siècle cherchant l'illusion photographique, les peintres ont poursuivi leur quête de la vérité dans la ressemblance(ou dans la fidélité à leurs éprouvés<br /> extatiques.Le modèle prenait la pose et le peintre confinait le visible au contenus du cadre<br /> A ce petit jeu du leurre la photo a semblé l'emporter . Elle a longtemps contribuer à figer le modèle à travers l'objectif du photographe comme à travers l'oeil unique du peintre, celui des deux<br /> qui reste ouvert pour calculer les proportions<br /> <br /> Avec la photo numérique l'image foisonne,se multiplie comme la petite monnaie et substitue à l'art empesé de l'image le goût de l'instantané brut etdu cadrage au jugé, Ce qui émerge de ce nouveau<br /> bouleversement c'est une autre idée force .La vérité n'est pas dans une ressemblance ni dans la fidélité à des ressentis personnels subjectifs, à des projections originales sur une surface<br /> électrisée et sensible (on sait aujourd'hui que les foetus voient la lumière à travers l'écran tans-lucide des enveloppes charnelles qui les contiennent.)<br /> <br /> Aujourd'hui le numérique à son tour chamboule tout. Il met l'accent non sur l'effet de ressemblance mais sur un effet immédiat d'inscription dans le concret visible.Il nous entraîne loin des codes<br /> convenus de la peinture et de la photo de studio ou de genre, il nous permet d'atteindre le saint des saints de l'invisible sans hésiter sur le seuil de la vraisemblance, et la séduction de la<br /> matière<br /> <br /> Tandis que les plasticiens s'âbiment dans la contemplation du neuf, de la trouvaille et de l'intelligence du mode d'emploi des oeuvres.La peinture et la photo ne sont plus dépendantes du moment<br /> fugace ou se disposent tous les paramètres du beau", elles aspirent à pénétrer le réel sans idées préalables dans une attitude qui doit plus à l'expérimentation qu'à la fidélité à des codes. Ainsi<br /> mes photos "piégées par mon optique", vont chercher du côte méconnaissable de l'objet tandisque mes peintures se libèrent du dilemme figuration ou abstraction en acceptant d'être dans le mouvement<br /> perpétuel qui anime nos représentations.Au peintre de choisir entre le moment de grâce dont la lumière nimbe l'oeuvre et la ruine qui menace avec la touche de trop.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> peinture figurative. ou non!.. toute une partie de l'histoire de la peinture;;; depuis les shamans hallucinés projetant leurs lumières et leurs ombres sur les parois internes de la terre<br /> caverneuse, jusqu'aux"Pompiers" fin de siècle cherchant l'illusion photographique, les peintres ont poursuivi leur quête de la vérité dans la ressemblance(ou dans la fidélité à leurs éprouvés<br /> extatiques.Le modèle prenait la pose et le peintre confinait le visible au contenus du cadre<br /> A ce petit jeu du leurre la photo a semblé l'emporter . Elle a longtemps contribuer à figer le modèle à travers l'objectif du photographe comme à travers l'oeil unique du peintre, celui des deux<br /> qui reste ouvert pour calculer les proportions<br /> <br /> Avec la photo numérique l'image foisonne,se multiplie comme la petite monnaie et substitue à l'art empesé de l'image le goût de l'instantané brut etdu cadrage au jugé, Ce qui émerge de ce nouveau<br /> bouleversement c'est une autre idée force .La vérité n'est pas dans une ressemblance ni dans la fidélité à des ressentis personnels subjectifs, à des projections originales sur une surface<br /> électrisée et sensible (on sait aujourd'hui que les foetus voient la lumière à travers l'écran tans-lucide des enveloppes charnelles qui les contiennent.)<br /> <br /> Aujourd'hui le numérique à son tour chamboule tout. Il met l'accent non sur l'effet de ressemblance mais sur un effet immédiat d'inscription dans le concret visible.Il nous entraîne loin des codes<br /> convenus de la peinture et de la photo de studio ou de genre, il nous permet d'atteindre le saint des saints de l'invisible sans hésiter sur le seuil de la vraisemblance, et la séduction de la<br /> matière<br /> <br /> Tandis que les plasticiens s'âbiment dans la contemplation du neuf, de la trouvaille et de l'intelligence du mode d'emploi des oeuvres.La peinture et la photo ne sont plus dépendantes du moment<br /> fugace ou se disposent tous les paramètres du beau", elles aspirent à pénétrer le réel sans idées préalables dans une attitude qui doit plus à l'expérimentation qu'à la fidélité à des codes. Ainsi<br /> mes photos "piégées par mon optique", vont chercher du côte méconnaissable de l'objet tandisque mes peintures se libèrent du dilemme figuration ou abstraction en acceptant d'être dans le mouvement<br /> perpétuel qui anime nos représentations.Au peintre de choisir entre le moment de grâce dont la lumière nimbe l'oeuvre et la ruine qui menace avec la touche de trop.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Coucou Tonton,<br /> <br /> Je viens de voir ce blog et je trouve ton tableau magnifique.<br /> Gros bisous à toi et Edwige.<br /> <br /> Marion<br /> <br /> <br />
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